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Archive for the ‘Tâches domestiques’ Category

Dinde aux piments verts: une recette de Juliette Huot

In Santé, Tâches domestiques on 14 October 2013 at 16:35

Extrait tiré du livre de recettes Maigrir tout en cuisinant avec Juilette Huot publié par Juliette Huot. Studio Anti-Obésité Limitée, Cité de Saint-Laurent, 1971.

Veau et volailles

Cette section vous aidera à varier vos repas de viande qu’on appelle repas libre. C’est après avoir pris vos 5 repas de poisson, vos trois repas de bœuf et votre repas de foie, que vous sélectionnez quelques recettes dans cette section.

Dinde aux piments verts

1 c. à table de flocons de persil

2 c. à table de flocons d’oignon, prêts à servir

2 c. à table de céleri haché

1 gousse d’ail émincée

1 pinte de jus de tomate

1 c. à thé de sauce Worcestershire

1 feuille de laurier

1 sachet de bouillon de poulet, prêt à servir ou un assaisonnement doré ou un cube de bouillon

1 sachet de bouillon de bœuf, prêt à servir, ou un assaisonnement brun ou un cube de bouillon de bœuf

2 c. à thé de sel

1 c. à thé de poivre blanc

4 piments verts moyens

16 onces de dinde cuite, coupée en cubes (blanc)

Combiner les flocons de persil, les flocons d’oignon, le céleri, le jus de tomate, la sauce Worcestershire, la feuille de laurier, les mélanges de bouillon, le sel et le poivre dans une casserole. Cuire sur un feu modéré, brassant fréquemment, jusqu’à ce que le jus de tomate soit réduit de moitié. Enlever le dessus des piments; les évider et en enlever les membranes. Remplir chaque piment de 1/4 de la dinde. Mettre sur un plat allant au four. Verser 1/2 tasse de mélange de tomate sur chaque piment, laissant le mélange se répandre dans le plat à frire. Cuire au four modéré, 325º F, pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que les piments soient tendres.

24th June 1971: Hippy festival-goers enjoy the sunshine and good vibes at the second Glastonbury Fayre, organised by Arabella Churchill and Andrew Kerr at Worthy Farm, Pilton, Somerset.

24th June 1971: Hippy festival-goers enjoy the sunshine and good vibes at the second Glastonbury Fayre, organised by Arabella Churchill and Andrew Kerr at Worthy Farm, Pilton, Somerset.

Tenir maison: le téléphone

In Moeurs, Tâches domestiques on 12 May 2013 at 21:57

Extrait du livre Tenir Maison publié par Françoise Gaudet-Smet. Ottawa, Les Éditions de l’homme, 1968. De la collection de Thérèse.

Il est obligatoire de déterminer avec intelligence la place du téléphone dans une maison; de prévoir d’office un bloc-notes et un crayon attaché solidement à proximité, de sorte que personne ne dise jamais à personne: “At-ten-dez-que-j’aille-chercher un papier et un crayon”. La vie est courte et le temps perdu ne se retrouve jamais.

On ne doit jamais appeler ses amis à l’heure des repas, et encore moins au moment de leur préparation. Rater une sauce, une soupe, un bifteck, retrouver des mets carbonisés, et se croire dans l’obligation de dire: “Mais non, tu ne me déranges pas”, cela complique l’existence bien inutilement. Et les enfants commencent très jeunes à trouver que les grandes personnes sont menteuses.

Les conversations téléphoniques prolongées sont souvent le plus grand ennemi d’une maîtresse de maison. Trop de confidences indues sont multipliées à la faveur de la facilité à se laisser aller au verbiage. Une perte de temps considérable s’ensuit en même temps qu’un éparpillement de mots inutiles.

Le sablier qui sert à mesurer le temps de cuisson des oeufs bouillis pourrait avoir un frère jumeau près du téléphone. Essayez voir … Laissez couler le sable au début d’une conversation. Cinq minutes? Il faudrait que ce soit d’une importance capitale. Si le sujet est insignifiant, qu’il couvre dix minutes de blablabla, c’est comme un oeuf cuit trop dur: impossible à digérer, et fatal pour la santé physique ou mentale. 

Mesurer les mots … et les discours. “L’artiste se révèle dans la limite,” disait Goethe.

1968

La transformation d’une cuisine ancienne

In Tâches domestiques on 3 January 2012 at 09:56

Extrait tiré du livre Larousse Ménager. Publié avec la collaboration de R.-E.-Jeanne Chancrin et de nombreux techniciens. Paris: Librairie Larousse, 1955.

Quelques idées directrices pour la transformation d’une cuisine ancienne − Si l’on veut moderniser une cuisine de conception ancienne, on se trouve souvent en face d’une alternative si l’on est locataire de l’appartement; ou bien il est possible d’exécuter toutes les transformations nécessaires, ou bien les exigences locatives demandent le maintien dans les lieux des éléments de construction.

Il est assez difficile de donner des directives précises pour la transformation d’une cuisine de conception ancienne, car cette conception présente d’infinies variétés. Toutefois, lorsqu’on veut transformer une telle cuisine, il semble que l’on puisse tenir compte des observations suivantes:

1e La première chose à envisager est la possibilité de concentration des postes de travail (épluchage et préparation des aliments, lavage, cuisson et présentation). Il faut donc essayer de rapprocher, avec le moins de dépenses possible, la conduite d’eau et l’évacuation des eaux usées de la source d’énergie utilisée pour les appareils de cuisson. L’installation des surfaces de travail et volumes de rangement se trouvera par la suite facilement réalisable;

2e On devra choisir judicieusement les appareils de cuisson et de production d’eau chaude en fonction de l’énergie à utiliser: gaz ou électricité. Si l’immeuble n’est pas équipé avec le courant force, l’installation particulière de cette forme de courant restant onéreuse, il faut donner la préférence au gaz. Si l’on utilise un appareil à combustible solide, vérifier l’état et le tirage des cheminées;

3e On doit alors prévoir ensuite l’évacuation des buées. Si la cuisine a une hotte, il faut la maintenir (la rajeunir si on en a la possibilité). Toutefois, elle devra être munie d’un ventilateur installé sur le conduit de fumée, qu’elle dissimule toujours. Si l’on utilise une cuisinière à combustible solide, le ventilateur devra, pour bien fonctionner, être placé sur un conduit voisin.

4e Le remplacement par un bloc-éviter d’un vieil évier toujours inconfortable s’impose ensuite, ou bien, sans réaliser cette dépense, on peut enserrer l’évier dans un petit placard moderne;

5e On peut alors, suivant les possibilités budgétaires, refaire les revêtements du sol et des murs, modifier l’étendue des fenêtres, refaire l’installation électrique (devenue dangereuse par ses malfaçons anciennes) selon les conceptions étudiées plus haut;

6e Une disposition nouvelle et rationnelle des appareils d’éclairage permet quelquefois de moderniser rapidement une cuisine. L’éclairage des postes de travail s’impose tout particulièrement, et l’éclairage fluorescent est à recommander;

7e Il ne reste plus qu’à établir les surfaces de travail et les volumes de rangement. Au sujet de ces derniers, certaines cuisines possèdent encore un rayonnage, qui eut une grande vogue. On peut utiliser ces rayonnages en les modernisant par des séparations nouvelles et en les dissimulant par des portes. On peut faire réaliser celles-ci en bois ou en panneaux de contre-plaqué recouvert ou non d’isolant.

On peut trouver aussi dans certaines cuisines des placards profonds fermés par de grandes portes. Il est toujours possible de les aménager rationnellement en les divisant. Ces divisions peuvent être réalisées en retrait dans le fond du placard, fermées par des portes correspondant à chacune d’elles. Les grandes portes peuvent être aménagées pour le rangement des balais, ustensiles d’entretien et se refermer sur le placard lui-même;

8e Enfin, les cuisines de conception très ancienne sont souvent traversées par les conduites d’eau et de gaz, absolument inesthétiques. On peut les dissimuler par un coffrage.

Life in the Willow Village, Ypsilanti, Michigan, 1955.

Valeur du travail de la femme à la maison

In Profession, Tâches domestiques on 21 September 2011 at 10:02

Extrait tiré du livre La femme de foyer: éducation ménagère des jeunes filles publié par Alphonse Piffault. C. Delagrave, éditeur. Paris. 1908. 

Considérons la valeur des salaires féminins. Sauf exceptions, elle est, en province, dans l’usine ou à l’atelier, inférieure à 2 fr. par jour. Dans le travail domestique au dehors, elle est voisine de 1 fr., parfois de 1 fr. 50. Le travail à domicile rapporte quotidiennement 1 fr. ou 1 fr. 25 parfois de 0 fr. 50 à 0 fr. 70, ou moins encore. En sorte que l’on peut estimer le gain mensuel de la mère inférieur à 50 fr., parfois même à 15 fr. Or, ce salaire est le produit d’un travail quotidien de neuf à onze heures, quelquefois de douze à quatorze heures. Dès lors, que peut faire pour la maison un femme qui a fourni un travail étranger, absorbant et pénible, qui, normalement, suffirait seul à ses forces?

La préparation des repas se fait à la hâte. La ménagère ne peut donner aux siens ces bonnes soupes à longue cuisson, où aucun élément n’est perdu. Elle peut toujours utiliser convenablement les restes. Elle doit avoir recours au charcutier, au tripier, à l’épicier, au marchand de légumes cuits. La qualité de l’alimentation reste inférieure. Et l’on peut affirmer, sans exagération, que la dépense croît au point, dans quelques cas, de doubler. D’autre part, le linge, trop rapidement et incomplètement blanchi, est plus vite sali. La ménagère, pressée par le temps, doit employer la brosse dure ou des substances qui hâtent l’usure des tissus. Les vêtements, mal surveillés et peu soignés, se défraîchissent et s’usent plus vite. Le ménage est fait rapidement. La maison est moins agréable. Elle attire moins le père, qui va souvent chercher au cabaret un confort qu’il ne trouve point chez lui. La mère, surmenée, donne le jour à des enfants débiles, difficiles à élever. Sa santé s’altère, parfois celle des siens. Le chômage survient. Et ainsi se trouvent considérablement accrues des dépenses qu’un travail régulier dans la maison aurait réduites ou peut-être évitées. Faut-il enfin rappeler le foyer détruit, les enfants délaissés, parfois livrés à la rue, l’unité de la famille compromise, les peines et les chagrins divers qui échappent à toute évaluation?

En résumé donc, la femme exclusivement ménagère apporte d’ordinaire au budget familial plus que ne lui apporte la femme ouvrière.

Usine à sueur, New York, 1908

 

La couture

In Tâches domestiques on 25 August 2011 at 14:41

Extrait tiré du livre Visages de la politesse publié par Thérèse Thériault. Montréal et Paris. 1961. De la collection de Thérèse.

Savoir coudre n’est pas un luxe pour une femme, c’est une nécessité. La jeune fille autant que l’épouse et la mère, la religieuse ou la professionnelle n’échappent pas à cette nécessité.

Ce travail manuel n’a rien d’humiliant, il ne diminue aucunement la personnalité; au contraire, il l’enrichit. La jeune fille ou la femme qui croit afficher sa supériorité en affirmant qu’elle ne peut s’intéresser aux travaux de l’aiguille parce que seuls les problèmes de l’esprit la préoccupent se décerne elle-même un brevet d’infériorité. On ne peut se dire vraiment femme, et femme supérieure par surcroît, sans posséder les qualités propres à son sexe.

Les magasins offrent en vente du «tout fait» pour convenir à tous les goûts, comme à toutes les bourses. Ainsi, les personnes qui acceptent d’être habillées «en séries» n’ont d’autres soucis que de choisir et de payer. Malheureusement, le coût élevé de la confection les oblige souvent à sacrifier, en faveur du prix, la qualité des tissus et de la coupe.

Un peu d’habileté à manier l’aiguille leur permettrait, non pas d’exceller dans la haute couture, mais d’exécuter les modestes travaux de reprisage, de remodelage et de couture qui représentent une économie appréciable pour un budget.

Celles qui confectionnent elles-mêmes leurs vêtements ont l’avantage de porter des modèles exclusifs. N’est-il pas agréable de dire aux amis qui vous félicitent d’une toilette particulièrement réussie: «ma robe vient de mon atelier… pourquoi pas» ! La couturière éprouve alors un vif sentiment de fierté.

Coco Chanel et mannequin. Photographe: Douglas Kirkland. 1961.

Tenir maison: le savon

In Tâches domestiques on 24 August 2011 at 10:21

Extrait tiré du livre Tenir maison: le livre le plus pratique qu’une maîtresse de maison puisse posséder publié par Françoise Gaudet-Smet. Montréal. 1968. De la collection de Thérèse.

Le savon est l’un des produits-maison le plus utilisé mais aussi le plus gaspillé. En poudre, il coule facilement et sans mesure; par la mousse qu’il multiplie, il donne des illusions. La mousse n’est que de l’air et ce n’est pas ce ui nettoie. D’innombrables dégâts sont créés surtout dans les lessiveuses automatiques et dans les égoûts par les enduits dus à l’usage de trop de détersif.

Le savon en pain, surtout pour le bain, laisse à l’usure des débris qu’il faut recueillir soigneusement. Il est de bon usage de tenir, accrochée au robinet de la baignoire, une pochette, avec corde coulissante, où chaque petit morceau recueilli et inclus, devient nettoyant par la mitaine (sans pouce) qui l’emprisonne.

Il est aussi facile de hacher tous les morceaux de savon; de les mettre à chauffer et à bouillir, une partie de miettes et quatre parties d’eau. Embouteillé, c’est un excellent savon liquide toujours à portée de main.

Les restes de savon haché peuvent être aussi tassé dans un pied de bas de coton, trempés dans l’eau bouillante et maniés pour former une boule en liant la glue; saucés ensuite dans l’eau glacée, ils durcissent et font une excellente savonnette tout-usage, où savon il faut.

Une débarbouillette cousue et finie avec un élastique comme un poignet ouvert par où entrer les morceaux de savon deviendra utile comme une mitaine savonneuse où glisser la main.

Il faut toujours un pain de savon d’usage pratique au lavabo pour laver les mains. Afin de le faire durer le plus longtemps possible, comme pour en tirer meilleur rendement de décrassage, apportez du sable fin d’une plage où il y en a en abondance. Tenez-en à portée de la main, et chaque fois que le pain de savon aura servi, plutôt que de le laisse s’anéantir dans une eau qui le délaie, l’amoindrit et le gaspille, saucez-le dans votre réserve de sable. Vous n’aurez besoin d’aucun autre savon rugueux pour une foule de nettoyages. C’est à la fois un savon et une pierre ponce. Vous vous féliciterez d’être complice d’un secret bien serviable.

Mai '68

Choses utiles: nouvelle machine à laver le linge

In Tâches domestiques on 26 April 2011 at 18:33

Extrait tiré de la revue Les Veillées des chaumières no. 59 publiée par les Éditions Gautier-Languereau. Article signé C de B. Paris. 23 mai 1928.

Choses utiles

Je n’ai pas besoin de vous dire, chères lectrices, combien il est économique, à tous points de vue, de faire la lessive chez soi. Or, aujourd’hui, on peut la faire d’une façon parfaite et complète, même dans une simple cuisine, et sans l’aide d’aucune femme de journée, au moyen d’une nouvelle machine à laver de linge. La Machine «Scim», dont le fonctionnement est si facile qu’un enfant à lui seul peut l’actionner. En une demi-journée, une lessive très importante est achevée, le linge étant nettoyé à fond et désinfecté, sans l’emploi de produits chimiques qui le brûlent. La Machine «Scim» convient aux ménages les plus modestes: de construction très robuste, elle est pour ainsi dire inusable, et c’est indiscutablement le plus pratique des appareils de ce genre; c’est aussi le moins cher, d’autant plus qu’une remise de 15 p. 100 est faite aux lectrices des Veillées des Chaumières. Écrivez à la Société «Scim», 85, boulevard de Levallois, à Neuilly-sur-Seine (seine), téléphone: Neuilly 9-85, en demandant la notice O. Je suis persuadée que vous voudrez faire l’acquisition de cette machine.


Laveuse/secheuse Protos Turbowascher de Siemens, 1928.