Citation de Napoléon Bonaparte, tirée du livre Mémorial de Sainte-Hélène: Journal de la vie privée et des conversations de l’Empereur Napoléon. Tome II, quatrième partie publié par Emmanuel-Auguste-Dieudonné Las Cases (comte de). Témoignage recueilli en 1816. Publié en 1823.
Vous prétendriez à l’égalité? Mais c’est folie: la femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne; car elle nous donne des enfans, et l’homme ne lui en donne pas. Elle est donc sa propriété comme l’arbre à fruit est celle du jardinier. Si l’homme fait une infidélité à sa femme, qu’il lui en fasse l’aveu, s’en repente, il n’en demeure plus de traces; la femme se fâche, pardonne, ou se raccommode, et encore y gagne-t-elle parfois. Il ne saurait en être ainsi de l’infidélité de la femme: elle aurait beau l’avouer, s’en repentir: qui garantit qu’il n’en demeurera rien? Le mal est irréparable, aussi ne doit-elle, ne peut-elle jamais en convenir. Il n’y a donc, Mesdames, et vous devez en convenir, que le manque de jugement, des idées communes et le défaut d’éducation qui puisse porter une femme à se croire en tout l’égale de son mari. Il n’y a, du reste, rien de déshonorant dans la différence; chacun a ses propriétés et ses obligations: vos propriétés, Mesdames, sont la beauté, les grâces, la séduction; vos obligation, la dépendance et la soumission, etc. etc.
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