Extrait tiré du livre La chaste adolescence publié par S. Exc. Mgr Tihamer Toth, Évêque de Voszprém et traduit par l’abbé Marcel Grandclaudon. 8e édition. Mulhouse (Haut-Rhin). 1947.
La marque caractéristique de l’homme c’est le travail créateur qui réclame du courage et de l’activité. Sa volonté est forte, son caractère ferme, persévérant dans ses résolutions. Il est rempli de joie, quand il peut braver victorieusement d’un front dur comme le granit les mille orages du combat de la vie.
La femme serait écrasée par la lutte continuelle pour la vie. Le terrain le meilleur pour elle c’est le doux nid de la famille, où avec un amour inépuisable et un dévouement incessant elle soigne son foyer, ses enfants et déride d’un sourire les traits sévères de son époux rentrant d’un travail pénible. Sa force créatrice n’est pas aussi élevée que celle de l’homme, mais sa patience et sa persévérance sont plus grandes.
Dieu a réalisé pour l’humanité le plus bel idéal en créant deux sexes. Il a fondé le charme inépuisable de la vie familiale, l’amour de l’époux et des enfants et même en partie l’amour du pays sur la différence des sexes.
Il faut donc dans le monde l’homme et la femme. Il faut la force de l’homme à côté de la tendresse de la femme. Il faut l’énergie ardente de l’homme à côté de l’amour, de la beauté et de la sensibilité plus profonde de la femme. Les deux sexes sont inséparablement faits l’un pour l’autre. C’est pourquoi le Créateur a placé la première femme à côté du premier homme et c’est pourquoi Il a fondé dès le commencement de l’humanité la première famille.