michellesullivan

Des devoirs des enfants à l’égard de leurs pères et mères

In Famille on 18 February 2012 at 09:46

Extrait du livre Théologie morale à l’usage des curés et des confesseurs. Publié par Mgr. Thomas M.J. Gousset. Paris: Jacques LeCoffre et cie, Libraires, 1848.

Que nos parents aient des défauts ou qu’ils n’en aient point, qu’ils soient bons ou mauvais, qu’ils soient parfaits ou vicieux, nous devons les aimer, ne haïssant dans leur personne que leurs vices, que leur inconduite. La haine pour les parents devient facilement péché mortel; souvent une haine qui ne serait pas grave à l’égard d’un autre, peut l’être à l’égard de ceux à qui, après Dieu, nous devons tout ce que nous sommes.

La piété filiale n’est point stérile; elle nous fait un devoir de secourir nos parents qui sont dans le besoin, eu égard à leur position, à leur état, à leur condition. Nous devons veiller surtout à ce qu’ils ne meurent point sans avoir reçu les secours de la religion. Ici, soit indifférence, soit négligence, les enfants se rendent souvent coupables de péché mortel. On est obligé aussi de prier pour ses parents pendant leur vie, et de faire prier pour eux après leur mort.

 L’obligation d’assister nos parents dans leurs besoins, de les soulager dans leur vieillesse et dans les autres infirmités de la vie, est gravée dans tous les coeurs. Aussi, le droit civil, s’accordant avec le droit naturel, oblige les enfants à donner des aliments à leurs père et mère et aux autres ascendants qui sont dans le besoin et cette obligation est solidaire entre les enfants. Chaque enfant serait condamné à les fournir en entier, sauf le droit de recours sur les frères et sœurs, chacun pour sa quote-part. Les gendres et les belles-filles doivent également des aliments à leurs beau-père et belle-mère mais cette obligation cesse lorsque la belle-mère a convolé en secondes noces, ou lorsque celui des époux qui produisait l’affinité, et les enfants issus de son union avec l’autre époux, sont décédés. Les aliments sont accordés dans la proportion du besoin de celui qui les réclame et de la fortune de celui qui les doit. On entend par aliments la nourriture et les autres choses nécessaires a la vie, comme l’habillement et le logement «Cibaria, et vestitus, et habitatio, debentur »

 

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