Extrait tiré du livre Méditations à deux: la montée de notre foyer publié par N. Drogat, Spes. Paris. 1947. De la collection de Thérèse.
Heureux sont les ménages dans lesquels mari et femme, d’un même coeur, savent porter le poids de la vie et peuvent s’en remettre l’un sur l’autre!
Heureux les foyers où la femme sait être la conseillère de son compagnon!
Car il est bon que l’homme puisse faire part à sa compagne de ses projets et la mettre au courant de son travail.
Il constatera bien souvent que, quoiqu’elle envisage les choses à un point de vue différent du sien, ses remarques ne manquent pas de justesse. La femme, guidée par ses intuitions et les fines pointes de sa sensibilité, met en lumière des aspects ou des motifs auxquels l’homme, de lui-même, n’aurait pas songé.
Il unit de la sorte sa compagne à ses propres préoccupations et bénéficie des lumières que lui inspire la perspicacité féminine.
Que la femme cependant sache garder son rôle, sans vouloir imposer ses idées, se contentant de les suggérer, soulignant à propos les avantages ou les inconvénients de telle mesure ou de telle décision. L’humilité jointe au dévouement l’aidera à se maintenir dans une attitude d’affectueuse soumission.
Si elle sait s’oublier elle-même, son don de compréhension en fera la confidente de son mari, et celui-ci prendra l’habitude de lui révéler les sentiments qui, à certains jours, agitent son coeur.