Extrait tiré du livre Convenances et Bonnes manières: le code moderne du savoir-vivre publié par Berthe Bernage aux Éditions Gauthier Languereau. 5e édition. Paris. 1953.
La bicyclette, employée journellement par une foule d’hommes et de femmes se rendant à leur travail, donne aux villégiatures un caractère bien agréable. Grâce à elle, on peut élargir le champ de ses promenades, faire sans rien dépenser d’assez lointaines excursions, et se ravitailler sans fatigue si l’on habite loin d’un village ou d’une ferme.
Pour monter à bicyclette, les femmes ont une jupe mi-longue en lainage, ample, le sac en bandoulière. Le short n’est pas gracieux, et pas toujours correct. La jupe-culotte est très commode, mais elle n’est jolie que taillée par le bon faiseur.
Le tandem, ou vélo à deux places, permet aux jeunes époux des randonnées lointaines, moins fatigantes pour la femme. En général, ils assortissent leurs vêtements, portant par exemple l’un et l’autre un pull-over ou chandail de la même couleur.
Le vélo-moteur est plutôt un petit véhicule pour les occupations professionnelles que pour les promenades d’agrément. Il permet d’aller loin et vite. Mais pour les femmes, il est parfois fatigant et dangereux, à cause des secousses et de son peu de stabilité.