Lettre de Mgr Paul-Eugène Roy à Marie Gérin-Lajoie, 10 février 1922.
«Madame,
Je n’ai pas d’objection à vous recevoir, quand il vous plaira de venir. Seulement, je vous déclare bien franchement que toute discussion sur le suffrage féminin entre nous serait plutôt désagréable et parfaitement inutile.
J’ai là dessus des idées que vous ne modifierez pas, et, d’autre part, je ne crois pas pouvoir modifier les vôtres, surtout dans un entretien forcément court.
L’Épiscopat de la Province a pris là dessus une attitude bien définie, et je trouve tout à fait inopportun d’ouvrir un débat personnel en une matière aussi grave et complexe.
Votre tout dévoué en N.S.»