Extrait tiré du livre La Femme et le sexe publié par Lionel Gendron M.D. Montreal. 1967. De la collection de Thérèse.
N’allez pas croire que je n’accepte pas l’égalité des deux sexes! La femme a le droit de parfaire sa formation intellectuelle et d’exercer un métier ou une profession de son choix. Mais si elle s’adonne exclusivement à son métier ou à sa profession au détriment de son mari, elle souffrira fatalement d’insatisfaction dans sa vie conjugale. Au contraire si elle sait harmoniser le tout, elle sera heureuse dans son mariage.
Trop de masculinité déclenche un esprit de compétition conjugale qui inhibe souvent l’émotion et le sexe. La femme peut sans aucun doute parvenir à son émancipation sans détruire ou annihiler sa féminité. Toutefois une trop forte dose de masculinité nuit à l’abandon émotionnel total. Tôt ou tard elle se plaindra de son incapacité à réaliser l’amour physique et l’orgasme.
Si une femme veut éviter cette pathologie, elle maintiendra ses qualités féminines en activités constante: l’affection, l’amour, la tendresse, la compréhension et le don de soi. Autrement elle se sentira frustrée dans sa vie conjugale.